Err

Actualités

Les hommes d'histoire habitent les lieux historiques

29 mars 2018
Cette vue ancienne du jardin de la propriété familiale des Gaouar à Casablanca, la Villa Canasta, où séjourna notamment Winston Churchill à l’occasion du Sommet de Casablanca des pays Alliés, en 1943.



Conférence de Casablanca (1943) : le général Giraud, le président Roosevelt, le général De Gaulle et le Premier ministre Churchill.

Témoignage Me HOKIMI

28 mars 2018
Témoignage Me HOKIMI

Le témoignage d’estime et d’affection de Maître Jaï Hokimi 
à la mémoire de Mustapha Gaouar

Ami de plusieurs décennies de la famille Gaouar, Maître A. JAÏ HOKIMI, Avocat à la Cour, agréé près la Cour Suprême, a tenu à participer à la conférence de presse annonçant la création de "L’Institut Mustpha Gaouar - L’Excellence du Café", le 3 mai au Méridien Mansour de Casablanca, afin de livrer son témoignage de grandes estime et affection à la mémoire de Feu Mustapha GAOUAR.
Photo ci-dessus : Maître A. Jaï Hokimi (à gauche) durant son témoignage, au côté de Mounir Gaouar, Président-fondateur de l’Institut Mustapha Gaouar. © leJmed.fr - mai 2010


« Faire un témoignage vivant à la mémoire de Feu  Mustapha GAOUAR est une lourde tâche de peur de ne pas donner une image fidèle quant à la valeur exacte et réelle de ce que fut ce grand homme : car aucune cérémonie ne peut suffire pour rendre le véritable hommage mérité et pour pérenniser à jamais son nom même par la création de cet institut humaniste qui sera l’INSTITUT Mustapha Gaouar.

Mustapha GAOUAR était plus qu’un client privilégié, c’était un ami, un frère, un grand frère. Ses qualités intrinsèques m’ont permis non seulement de l’apprécier chaque jour davantage, mais surtout de profiter de ses conseils pertinents, son savoir-faire, son tact, amour pour les autres et sa disponibilité pour servir autrui.

Il ne savait ce qu’étaient ni la haine ni le mensonge ; pour lui, seul le mot amour comptait, amour qu’il vouait à tous et qui était suffisant pour tout surmonter, et aplanir toutes difficultés et réussir.

Il était là, toujours affable, disponible pour servir, pour prodiguer à tous ses conseils, son savoir-faire, aider tout le monde à partager ses qualités tant professionnelles qu’humaines.

Sa disparition a été une grande perte pour sa famille et ses amis. Sa famille est restée non seulement unie mais son seul but est celui de continuer son œuvre et de poursuivre le chemin qu’il a tracé pour eux.

J’allai dire en conclusion que Mustapha GAOUAR n’est pas mort, il nous a quittés pour un monde meilleur laissant derrière lui pour continuer son œuvre des successeurs dignes de lui, représentés ici non seulement par son épouse Cherifa mais aussi par mon ami Mounir.

Puisse Dieu le couvrir de Sa Sainte Miséricorde et trouver en ses Héritiers les dignes successeurs pour pérenniser ses œuvres tant professionnelles qu’humaines.

La Création de la Fondation Mustapha GAOUAR est le meilleur exemple, le meilleur témoignage qui le laisse à jamais vivant parmi nous. »

Maître A. JAÏ HOKIMI
Avocat à la Cour
Agréé près la Cour Suprême

Casablanca, le 3 mai 2010

les Marocains ne boivent plus simplement du café, mais du Gaouar !

28 mars 2018
les Marocains ne boivent plus simplement du café, mais du Gaouar !

1956 : Mustapha s’implante au Maroc et devient "le Maître Gaouar du café"

Après l’histoire de Hammou Gaouar (1843 - 1896), le patriarche fondateur, et celle de son fils Djelloul (1896 - 1994), extraites du livre de Bougherara Hadri, « Les derniers cèdres de Tlemcen témoignent » paru en 2001 chez L’Harmattan, 

Mustapha devant son premier camion publicitaire, à Casablanca, en 1960.

voici, brièvement contée, l’épopée de Mustapha Gaouar (1927-2004), qui s’installa au Maroc en 1956 et de là donna une dimension internationale à l’entreprise familiale.


Nous sommes en 1956, l’Algérie est en pleine guerre. Un climat qui ne profite pas forcément aux affaires. Les Gaouar, comme tout le pays, voient leur commerce à Tlemcen fondre. Mais, depuis maitenant trois générations, la torréfaction de café est une affaire d’honneur.

Mustapha, le fils de  Djelloul, refuse d’accepter cette fatalité. Il prend son bâton de pèlerin et part prospecter l’étranger, une mission de plus en plus difficile depuis que la guerre a enflammé le pays. Les déplacements se font ainsi plus rares et courts, car l’Algérie française a quasiment fermé ses frontières, avec des points de passages situés de sorte à contrôler les mouvements transfrontaliers. Ainsi, les conditions de passage sont désormais pénibles au poste frontière de la ville de Oujda (Maroc), le plus proche de Tlemcen.

Mais, Mustapha est jeune et fort. À l’âge de 29 ans, il a déjà à son actif une carrière sportive éclectique. Tour à tour, il a été joueur de football sélectionné à maintes reprises dans l’équipe nationale d’Algérie et une double expérience de boxeur et catcheur, ainsi que plusieurs trophées de bridge, de ski nautique et de golf…

Pour Mustapha, la prospection de clients et fournisseurs étrangers apparaissait la seule façon de perpétuer la tradition familiale du café. Mustapha entreprend ainsi de faire le voyage en Italie. Au Maroc, passage obligé, le climat est autre. Le pays vient d’accéder à l’indépendance, il est en pleine construction économique. Les Algériens y sont accueillis en frères par le Roi Mohammed V.
Mustapha découvre ainsi avec satisfaction ce pays voisin où tout reste à faire. Il n’ira jamais en Italie et se fera rejoindre par sa famille au bout de quelques mois. Le Royaume le touchera au plus profond de son cœur, une passion qui le conduira à vivre, comme il le disait « les meilleurs moments de sa vie au Maroc ».

Djelloul, à la longue expérience, encourage son fils à délocaliser le savoir-faire familial au Maroc. Rapidement, Mustapha se développe et rachète toutes les entreprises concurrentes. De la même façon qu’à Tlemcen, Oujda devint vite trop petite pour lui. Il met le cap sur Casablanca, qui deviendra la plate-forme de son grand succès : depuis Caablanca, Gaouar devient une marque de café de renommée mondiale.

Précurseur et vsionnaire, Mustapha Gaouar se paie même le luxe d’introduire au Maroc des technologies de pointe, bien avant que celles-ci ne soient utilisées en France. C’est le cas de l’ensachage sous vide. Pour la première fois, on pouvait consommer un café moulu à fort potentiel de conservation sans que celui-ci ne perde ses qualités gustatives.

En avance sur son temps et sur son marché, et pour conjurer tout risque de désaffection des consommateurs, la marque Gaouar s’offre aussi une grande campagne médiatique pour promouvoir ses produits auprès du grand public des consommateurs. Ainsi, elle sera l’une des premières à utiliser 
l’affichage urbain, moyen de communication alors à ses débuts.

La qualité des produits, conjuguée aux campagnes publicitaires innovantes, font l’effet d’une bombe sur le marché : les Marocains ne boivent plus simplement du café, mais du Gaouar !

2004 : Adieu et merci, le Maître !

Il paraît que la mort murmure à ceux qu’elle a eu de la peine à vaincre de préparer leur départ. Sans le savoir, ils agissent comme s’ils étaient pris par le temps, achèvent leurs affaires et prodiguent leurs conseils.

Feu  Mustapha Gaouar est parti le 9 janvier 2004, soit dix ans après son père Djelloul Gaouar. Une coïncidence nécrologique qui rappelle étrangement le destin, fait de tradition et de transmission de cette famille presque deux fois centenaire dans la torréfaction de café.

Son œuvre, elle, restera gravée à jamais, pour sa famille qui a le café dans les veines, certes, en Algérie ou le reste du clan en est à sa quatrième génération de torréfacteur, mais peut-être restera-t-elle encore plus gravée dans les cœurs des Marocains. Car entre Mustapha Gaouar et le Maroc, c’est un coup de foudre qui s’est transformé en une passion longtemps nourrie.

Comment ce fils de grande famille algérienne a-t-il réussi à associer si fort son nom au Maroc ?…
On se rappellera toujours de son regard rêveur, mais aussi de sa rage de vaincre et de son sourire, la tête légèrement en retrait, et la gestuelle affirmée à la manière du lutteur qui fait observer à son vis-à-vis son expérience, celle de la vie. Adieu et merci, le Maître !

http://institutmustaphagaouar.org

Témoignage GOGLIO

28 mars 2018
Témoignage GOGLIO

Témoignage : l’entreprise italienne Goglio, n°1 de l’ensachage sous vide, exprime sa reconnaissance et estime à Mustapha Gaouar



Le père du café au Maroc est décédé

28 mars 2018

Le père du café au Maroc est décédé


Publié dans "CMV - Casa Ma Ville" daté du 12-18 février 2004


1976 : la lettre de reconnaissance à Mustapha Gaouar de tous les torréfacteurs au Maroc

28 mars 2018

1976 : la lettre de reconnaissance à Mustapha Gaouar 
de tous les torréfacteurs au Maroc

Dans le document ci-dessous, tous les torréfacteurs du Maroc témoignent, en 1976, de leur reconnaissance à Mustapha Gaouar pour la "saine pratique commerciale, doublée de l’excellente moralité de son administrateur, M. GAOUAR Mustapha, dont la parfaite connaissance de son métier a toujours eu des répercussions favorables sur l’ensemble de notre profession"